Date de naissance : 18
janvier 1904
Date de décès : 29
novembre 1986
Nom : Archibald Alexander Leach
BIOGRAPHIE :
Issu d’une
famille ouvrière désunie, Archibald
Alexander Leach voit le jour le 18 janvier 1904, à Bristol en Angleterre. Suite
à une fugue, le jeune garçon de treize ans découvre le monde du cirque et du
théâtre. Il se joint à une troupe de comédiens ambulants qui se produit sur les
scènes anglaises. En 1920, une tournée amène le jeune acteur aux Etats-Unis.
En
1931, il s’installe en Californie, signe un contrat avec
Dès
lors, Cary Grant enchaîne de brillantes comédies qui sont toutes devenues des
classiques, telles que: «L’impossible monsieur Bébé»
(1938) de Howard Hawks, «Vacances» (1938) de George Cukor, «Indiscrétions» (1940) de George
Cukor, «Lune de miel mouvementée» (1942) de Leo McCarey et «Arsenic et vieilles
dentelles» (1944) de Frank
Capra. Parallèlement, l’irrésistible séducteur étend son registre aux
parodies policières où aux comédies romantiques. Il y promène avec panache sa désinvolture
enjôleuse et oscille sans effort apparent du comique au drame. Nous pouvons
citer : «Gunga Din» (1939) de George Stevens, «Soupçons» (1941) d’Alfred Hitchcock, «La chanson du passé» (1941) de
George Stevens, «Rien qu’un cœur solitaire » (1945) de Clifford
Odets, «Les enchaînés» (1946) toujours de Hitchcock et «Honni soit qui mal
y pense» (1947) d’Henry
Koster.
Dans les
années cinquante, Cary Grant, alors au sommet de la gloire et de la célébrité,
offre son talent et son élégance aux plus grands cinéastes, tels que : Richard
Brooks pour «Cas de conscience» (1950), Joseph
L. Mankiewicz pour «On murmure dans la ville» (1951), Stanley
Kramer pour «Orgueil et passion» (1955) et Stanley
Donen pour «Indiscret» (1958). Mais c’est sous la direction d’Hitchcock
qu’il compose ses prestations les plus marquantes, dans «La main au collet»
(1955) avec Grace
Kelly et dans «La mort aux trousses» (1959) avec Eva
Marie Saint. Par la suite, malgré une très belle prestation aux côtés d’Audrey
Hepburn dans «Charade» en 1963, sa carrière s’essouffle. Après une ultime
prestation dans «Rien ne sert de courir» (1965) auprès de Samantha
Eggar, Cary se retire définitivement des plateaux de cinéma. Il passe le
reste de sa vie à diriger la société de produits de beauté Fabergé. En 1970,
l’Academy Award lui décerne un Oscar d’Honneur.
Eternel
séducteur, Cary Grant épouse cinq femmes magnifiques : Virginia
Cherrill (1934-1935), la milliardaire Barbara Hutton (1942-1945), Betsy
Drake (1949-1962), Dyan
Cannon, mère de son unique fille (1965-1968) et Barbara Harris en 1981 et
qui sera sa veuve. Cary Grant meurt le 29 novembre 1986, à Davenport dans l’Iowa,
emporté par une congestion cérébrale.
FILMOGRAPHIE :
1931 o La nuit est belle ( this is the night ) de Frank Tuttle
avec
Lili Damita
1932 o
CM Singapore Sue – de Casey Robinson
avec Anna Chang
o Sinners in the
sun – de Alexander Hall
avec
Carole Lombard
o Merrily we go to
hell / Merrily we go to… – de Dorothy Arzner
avec
Fredric March
o Le démon sous-marin ( devil and the
deep ) de Marion Gering
avec Tallulah Bankhead
o Vénus blonde
( blonde Venus ) de Josef von Sternberg
avec
Marlene Dietrich
o Hot Saturday
– de William A. Seiter
avec
Nancy Carroll
o Madame Butterfly
– de Marion Gering
avec
Sylvia Sidney
1933 o Celle qu’on accuse ( woman accused ) de
Paul Sloane
avec
Nancy Carroll
o Lady Lou (
she done him wrong ) de Lowell Sherman
avec
Gilbert Roland
o CM Hollywood on parade No. 9 – de Louis Lewyn
avec Bebe Daniels
·
Seulement
apparition
o Je ne suis pas un ange ( I’m not angel ) de Wesley Ruggles
avec
Mae West
1934 o Princesse par intérim ( thirty day
princess ) de Marion Gering
avec
Sylvia Sidney
o Born to be bad
– de Lowell Sherman
avec
Loretta Young
1935 o Caprice de femme ( enter madame ) de Elliott Nugent
avec
Elissa Landi
o
CM Pirate party on Catalina Isle – de Alexander Van Horn
avec
Errol Flynn
·
Seulement
apparition
1936 o Sylvia Scarlett – George Cukor
avec Brian Aherne
1938 o L’impossible monsieur Bébé ( bringing
up Baby ) de Howard Hawks
1939 o Gunga Din – de George Stevens
avec
Douglas Fairbanks Jr.
·
Seulement apparition
1940 o La dame du vendredi ( his girl Friday )
de Howard Hawks
avec
Rosalind Russell
o Indiscrétions
( the Philadelphia story ) de George Cukor
avec
James Stewart
o Soupçons ( suspicion ) de Alfred Hitchcock
avec
Joan Fontaine
o CM Road to victory / The
shining future – de LeRoy Prinz
avec Bing Crosby
·
Seulement
apparition
o Arsenic et vieilles dentelles ( arsenic and old lace ) de Frank
Capra
avec
Priscilla Lane
1945 o Rien qu’un cœur solitaire ( none but the lonely heart ) de Clifford
Odets
avec
Ethel Barrymore
o Nuit et jour ( night and day ) de Michael Curtiz
avec Jane Wyman
1946 o Sans réserve / Billet pour Hollywood (
without reservations / thanks god, I’ll take it from
here ) de Mervyn LeRoy
avec Claudette Colbert
·
Seulement
apparition
o Les enchaînés ( notorious / Alfred Hitchcock’s notorious ) de
Alfred Hitchcock
avec Claude Rains
1947 o Le célibataire et la jeune fille / Deux sœurs vivaient en paix (
the bachelor and the Bobby-
soxer / bachelor
knight ) de Irving Reis
avec
Shirley Temple
o Honni soit qui mal y pense ( the bishop’s wife ) de Henry Koster
avec
David Niven
avec
Betsy Drake
1949 o Allez coucher ailleurs ( I was a male
war bride / you can’t sleep here ) de Howard Hawks
avec Ann Sheridan
1950 o Cas de conscience ( crisis ) de Richard Brooks
avec
Ramon Novarro
1951 o On murmure dans la ville ( people will talk ) de Joseph L.
Mankiewicz
avec
Jeanne Crain
1952 o Cette sacrée famille ( room for one
more / the easy way ) de Norman Taurog
avec
Betsy Drake
1953 o La femme rêvée ( dream wife ) de Sidney Sheldon
avec
Deborah Kerr
1955 o La main au collet ( to catch a thief )
de Alfred Hitchcock
avec
Grace Kelly
o Orgueil et
passion ( the pride and the passion ) de Stanley Kramer
avec
Frank Sinatra
1956 o Elle et lui ( an affair to remember )
de Leo McCarey
avec Deborah Kerr
1957 o Une sacrée bordée / Embrasse-la pour moi ( kiss them for me ) de
Stanley Donen
avec
Suzy Parker
o La péniche du bonheur ( houseboat ) de
Melville Shavelson
avec Sophia Loren
·
Laurel
d’Or de la meilleure interprétation masculine de comédie, USA
1958 o Indiscret ( indiscreet ) de Stanley Donen
avec
Ingrid Bergman
o Opération jupons ( operation petticoat ) de Blake Edwards
avec
Joan O’Brien
·
Laurel
d’Or de la meilleure interprétation masculine de comédie, USA
1960 o Ailleurs l’herbe est plus verte ( the grass is greener ) de Stanley
Donen
avec
Jean Simmons
1962 o Un soupçon de vison / La belle et le milliardaire ( that touch of
mink ) de Delbert Mann
avec
Doris Day
·
Laurel
d’Or de la meilleure interprétation masculine de comédie, USA
1963 o Charade – de Stanley Donen
avec
Audrey Hepburn
1964 o Grand méchant loup appelle ( father goose ) de Ralph Nelson
avec
Leslie Caron
1965 o Rien ne sert de courir ( walk don’t run ) de Charles Walters
avec Samantha Eggar
·
Seulement
apparition
1974 o Il était une fois à Hollywood ( that’s entertainment ! ) de
Jack Haley Jr.
avec Fred Astaire
1975 o Hollywood, Hollywood ( that’s
entertainment part II ) de Gene Kelly
avec Gene Kelly
AUTRES PRIX :
·
Prix
Pomme d’Or de l’acteur le plus coopératif aux Golden Apple Awards, USA ( 1942 )
·
Laurel
d’Or de la meilleure star masculine, USA ( 1964 )
·
Laurel
d’Or de la meilleure star masculine, USA ( 1966 )
·
Oscar
d’Honneur aux Academy Awards, USA ( 1970 )
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 19/01/2005)